Ainsi, l’homme a élevé et façonné l’espèce canine par une sélection génétique orientée en fonction de l’utilité qu’il en avait (chasse, troupeau, compagnie, …) . Cette sélection a permis de générer une multitude de races (plus de 400) en fonction des critères choisis et d’aboutir à celles que nous connaissons aujourd’hui. Chaque race est unique, a la particularité de posséder sa propre histoire et son profil génétique.

Source : Heidi G. Parker : « Genomic analyses reveal the influence of geographic origin, migration and hybridization on modern dog breed development, Cell reports », Cell Reports, avril 2017,

http://www.cell.com/cell-reports/fulltext/S2211-1247(17)30456-4?_returnURL=http%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2211124717304564%3Fshowall%3Dtrue

En devenant chien de compagnie, les chiens ont été soumis à un contrôle drastique de leurs déplacements et de leurs comportements. Ils ont été physiquement exclus de l’espace public, mais tolérés sous conditions. Ils ont été assignés à domicile, c’est à dire à l’espace de l’intimité. Ils ont été réduits au non-travail. Le contrôle de leur existence a été intensifié de manière inédite : identifiés, ils sont devenus la propriété d’un humain.

La France légifère en 1976 et considère enfin dans son code rural que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce » (loi 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature 13 juillet 1976 article 9).

Puis, le code civil est modifié une première fois en 1999 : les animaux sont toujours considérés comme des biens, mais ne sont plus assimilés à des « choses ».

En 2000, l’article L214-1 est créé dans le code rural et de la pêche maritime. Il stipule que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».

Le code civil s’alignera en 2015 sur le code rural (515-14 2015) : « l’animal est un être vivant doué de sensibilité », il sort de la catégorie bien meuble.

Chaque chien est unique. Il a sa propre personnalité, ses préférences, … En tant que référent, choisissons de guider notre chien sur les traces d'une relation complice basée sur la confiance. Elle se construit avec : patience, respect, tolérance et petites attentions. Montrons-nous dignes d’eux et efforçons-nous de devenir des référents responsables : justes, cohérents, compréhensifs et soucieux de leurs besoins et bien-être.